Peut-on être fragile au travail ?
Comment faire une place à la fragilité ou à la vulnérabilité au bureau ? Et d’abord, quelle est la différence entre ces deux notions ? On fait le point en vidéo, avec Apolline Guillot.
Apolline Guillot : Métro, boulot, dodo : en apparence, rien ne vient troubler la quiétude du quotidien au travail. Chacun fait ce qu’il a à faire, point barre. Et puis de temps en temps, une faille apparaît : une absence inattendue, une voix qui se brise, un craquage le lundi matin. D’un coup, c’est notre fragilité, ou celle des autres, qui s’expose.
Ça veut dire quoi, être fragile ?
Il faut distinguer faiblesse, fragilité et vulnérabilité. La faiblesse d’abord : c’est un défaut de force, effectif et immédiat. La fragilité et la vulnérabilité, elles, décrivent une fêlure qui ne s’est pas encore transformée en faille. Mais les deux ne sont pas exactement synonymes. Le philosophe Jean-Louis Chrétien rappelle que la fragilité implique que l’on puisse « se briser de soi-même, et non par un choc ou une agression venant d’ailleurs ». En cela, elle est d’abord une caractéristique individuelle, intime.
La vulnérabilité, selon lui, « suppose une atteinte venant de l’extérieur » : elle a à voir avec la solidit…
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