Faut-il lutter contre le conformisme ?

To be or not to be un mouton ? Le conformisme a mauvaise presse, à notre époque où tout le monde a une opinion sur tout. Pourtant, une dose de conformisme est utile au fonctionnement de la société, nous explique le neuroscientifique Albert Moukheiber. Alors, quand faut-il suivre, et quand faut-il sortir du lot ? On fait le point.

Existe-t-il un bon conformisme ?

Albert Moukheiber : Quand on parle de conformisme, on en parle comme de quelque chose de négatif, parce qu’on est en train de confondre deux types de conformisme. Le premier s’appelle la conformité normative. C’est quand je me conforme parce que j’ai une pression sociale, parce que je n’ai pas envie de sortir du lot, parce que j’ai peur d’être jugé négativement, etc. Ce conformisme peut en effet ne pas être très bon, parce que je me bride sans raison valable intérieurement. Cela appauvrit le groupe : si je m’exprimais, cela  pourrait peut-être apporter quelque chose à tout le monde. 

Il y a un autre type de conformisme dont on ne parle pas beaucoup, mais qui est vraiment très important pour notre fonctionnement : la conformité informationnelle. C’est quand je vais me conformer aux autres parce que j’ai l’humili…

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