Plus on vit dans un monde complexe, plus on est tenté de se cacher derrière les règles pour se défausser de ses responsabilités. Comment refonder l’action éthique sans perdre toute discipline ?
« Dans un monde obsédé par la responsabilité, l’irresponsabilité devient finalement un principe d’organisation : ce n’est jamais la faute de personne. » C’est le triste constat auquel se livre le philosophe Yves Michaud dans son essai Qu’est-ce que le management responsable ? (Eyrolles, 2013) : plus on vit dans un monde complexe, plus on est tenté de se défausser de sa responsabilité. De se cacher derrière des règles. De s’abriter sous le parapluie de la compliance. Quitte à ne plus être en mesure de répondre aux attentes des clients…
“La responsabilité est un juste milieu entre un excès, l’obsession de l’imputation (‘à qui la faute ?’) et un défaut, l’insouciance (‘c’est la faute à personne’)”
– Yves Michaud
Mais faut-il pour autant chercher des coupables lorsque l’organisation est mise en échec ? Pour Michaud, c’est l’écueil inverse. Alors que l’applica…
(sans coordonnées bancaires)
Accédez gratuitement à l'intégralité du site.
Votre entreprise vous a abonné(e) à Philonomist ?
Cliquez sur le bouton ci-dessous.