Parsemé de jours fériés, le mois de mai est l’occasion d’expérimenter des semaines de seulement quatre jours de travail. Une disposition qui séduit aujourd’hui de plus en plus de travailleurs, mais aussi d’employeurs, qui souhaiteraient la systématiser. Au-delà de l’aspect souhaitable ou possible d’un tel raccourcissement, on peut se demander si, en bouleversant notre rythme hebdomadaire, on n’entraînerait pas une déconfessionnalisation de nos vies professionnelles.
Ne travailler que quatre jours hebdomadaires au lieu de cinq : l’idée séduit de plus en plus. Le mois de mai peut être l’occasion de l’expérimenter et de voir dans quelle mesure cela nous transfigure. Du Royaume-Uni à l’Allemagne en passant par la France et le Japon, la mesure, parfois testée, est d’ailleurs de plus en plus évoquée comme un dispositif potentiel pour réduire le chômage de masse, entamer la transition écologique ou permettre aux salariés de trouver un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée. Qu’elle prenne la forme d’une condensation des heures de travail sur quatre jours sans en réduire le volume ou d’une semaine de 32 heures, avec ou sans diminution de salaire, elle ne serait en tout état de cause pas sans conséquences sur la perception de notre temps social.
“Nos semaines demeurent empreintes de symbolique religieuse”
Le dimanche, c’est sacré
De fait, nos semaines demeurent empreintes de symbolique religieuse. Comme notre calendrier, qui compte toujours nombre de jours fériés correspondant à des fêtes chrétiennes, nos « week-ends » témoignent de …
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