La reconversion est à la mode. Mais derrière le récit type de la reconversion à succès existe une multitude d’expériences et de vécus différents. Une autoentreprise qui peine à décoller, un jeune qui quitte un métier passion pour un emploi dans le business, une salariée qui devient femme de ménage pour gagner son indépendance… On vous offre des tranches de vie à contre-courant de ces fantasmes qui peuvent tous nous traverser, commentées par la philosophe Laurence Devillairs.
Qui n’a pas rêvé de tout changer ? De tout plaquer pour se réinventer ? On nourrit tous ce désir comme une échappatoire possible, la porte entrouverte de la liberté. Fantasme ou réalité ? Ni l’un ni l’autre. Le désir de changer de profession ou même de vie a la même fonction que l’utopie : interroger la réalité pour mieux la supporter ou imaginer au contraire des alternatives. Il est donc essentiel pour être réaliste et lucide de nourrir des utopies, des désirs de changements.
C’est vital au travail, car le travail ne suffit pas : on y cherche et on y met ce qu’il ne contient pas par lui-même, et notamment du sens et du plaisir. On constate de nos jours que le travail n’est plus une « valeur », et on s’en affole. Mais le travail n’a jamais été une valeur, et ne peut pas l’être. …
(sans coordonnées bancaires)
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