EN BREF
Un « chief heat officer » (CHO) est une personne dont la mission est d’adapter une ville aux conséquences du réchauffement climatique.
D’OÙ ÇA VIENT ?
Ce terme s’inscrit dans une taxinomie de métiers comme « chief executive officer » (CEO), « chief financial officer » (CFO) et autres acronymes. Il a été créé par une branche du think tank américain Atlantic Council, à savoir, l’Adrienne Arsht-Rockefeller Foundation Resilience Center (Arsht-Rock). Cette dernière agit au niveau des politiques gouvernementales et des municipalités.
Vous avez eu chaud cet été ? Ça ne fait que commencer ! L’Arsht-Rock prévoit que 20 % des villes les plus peuplées du monde pourraient gagner 4 °C d’ici 2050, et environ 25 % plus de 7 °C d’ici 2100. Dans ce contexte, le rôle du Chief Heat Officer d’une ville est d’informer les habitants, d’identifier les populations vulnérables, voire de repenser l’architecture urbaine.
UN EXEMPLE ?
Depuis l’été 2022, l’ONU s’est dotée d’une « Global CHO » chargée de superviser les efforts des villes à travers le monde pour rendre les canicules supportables. À ce poste, l’ancienne CHO de la ville d’Athènes, Eleni Myrivili, coordonne différentes initiatives liées à la chaleur extrême, et soutient les politiques de planification locale : https://globaldesigningcities.org/publication/global-street-design-guid…" rel=" noopener" target="…
(sans coordonnées bancaires)
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