est directrice de la rédaction de Philonomist. Ancienne élève de l’ESSEC et diplômée de l’ENS en philosophie, elle a rejoint Philo Éditions en 2010. Elle a piloté le lancement du Philosophie magazin allemand, dont elle supervise l’édition depuis sa création en 2011. Elle dirige aujourd’hui la rédaction de Philonomist, le média de Philosophie magazine dédié au monde du travail, de l'entreprise et de l'économie.
Photo © Serge Picard
Invitée dans l’émission “À voix haute”, animée par Manuela Salvi, notre rédactrice en chef a pu dire quelques mots au sujet de notre désir paradoxal de faire la fête en ces temps maussades.
Privés de cotillons, nous allons vivre une fin d'année sans excès. Covid oblige, nous sommes spoliés de ces Noëls d'entreprise qui dérapent avec du mousseux tiède dans des verres en plastique. Privés de ces apéros ringards qu'on adore critiquer. Pourtant, la fête marque une pause, elle agit comme un rituel. Alors, comment faire quand il n'y a rien à célébrer ? Quand le monde d'après la pandémie nous parait encore si loin ? Et si c'était justement ça l'esprit de la fête ? Lever son verre à l'incertain et vivre l’euphorie de l’instant ?
